WSC enregistre une augmentation des violations lors de l'enregistrement des marchandises: en 2024, leur nombre a atteint 11,39%
Selon le conseil mondial de la navigation (WSC), le nombre de violations lors de l'enregistrement des marchandises en 2024 a continué d'augmenter et a atteint 11,39% de tous les envois vérifiés. À titre de comparaison, un an plus tôt, le taux était de 11% et il y a cinq ans, en 2019, il n'était que de 6,5%. Il est rapporté par la publication de Splash, citant le nouveau rapport de l'organisation.
Le principal problème concerne la déclaration incorrecte ou délibérément dissimulée des marchandises dangereuses. Ces Catégories de marchandises nécessitent des conditions de transport particulières, car une mauvaise manipulation peut constituer une menace pour l'équipage et le navire — par exemple, s'auto-enflammer ou même exploser sous l'influence de facteurs externes. Le non-respect des règles relatives à leur enregistrement et à leur transport compromet la sécurité du transport maritime.
Une autre violation fréquente est la distorsion des données sur la masse des conteneurs. Des informations incorrectes peuvent entraîner le placement de charges lourdes dans les rangées supérieures, augmentant le tangage et surchargeant les piles. Cette situation augmente le risque de destruction et de chute des conteneurs par-dessus bord, ce qui non seulement nuit au transporteur, mais menace également l'environnement et la sécurité.
Les experts notent que l'augmentation des violations reflète les problèmes persistants du commerce et de la logistique internationaux. Bien que les technologies de contrôle aient évolué et que les transporteurs soient de plus en plus exigeants, un grand nombre d & apos; expéditeurs continuent de commettre des erreurs ou de fausser délibérément les données pour gagner du temps et économiser de l & apos; argent.
Le WSC souligne que le renforcement de la discipline dans la déclaration des marchandises est un facteur clé pour assurer la sécurité du transport maritime. L'organisation encourage les acteurs du marché à mettre en place des systèmes de contrôle numérique plus actifs, ainsi qu'à renforcer la responsabilité en cas de mauvaise gestion des documents.